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no kill (page3)
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Bord'Eaux Loisir Pêche le Forum :: GESTION ET PROTECTION DES MILIEUX AQUATIQUES :: Gestion et Protection des Milieux Aquatiques
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no kill (page3)
Exposition à l’airFerguson et Tufts (1992) ont prouvé qu’il y a des effets directs de la durée de l’exposition à l’air sur la mortalité de la truite arc-en-ciel. Les truites poursuivies pendant 10 minutes avaient un taux de survie de 88%, mais ce taux de survie tombait à 62% pour les poissons subséquemment exposés à l’air pour 30 secondes et la survie était de seulement 28% pour les poissons exposés à l’air pour 60 secondes (Ferguson et Tufts, 1992). Cooke et al. (2001) one examiné le lien entre l’exposition et les blessures et dérangements cardiaques chez le crapet. Alors que l’exposition à l’air ne menait pas à une augmentation de la mortalité, une diminution du rythme cardiaque pouvait être observée durant l’exposition et ce même rythme cardiaque augmentait à nouveau après que les poissons soient remis dans l’eau. Une capture simulée (les poissons étaient pourchassés durant 30 secondes) entraînait une augmentation du rythme cardiaque et des battements cardiaques irréguliers. Les poissons exposés à l’air pendant 30 secondes avaient besoin de 2 heures pour une récupération complète et un retour à un rythme cardiaque normal alors que les poissons exposés à l’air pendant 180 secondes avaient besoin de 4 heures pour récupérer (Cooke et al., 2001). Ces études démontrent les effets négatifs de l’exposition à l’air, et soulignent la nécessité de réduire le temps de manipulation et l’exposition à l’air pour la remise à l’eau.
Temps de récupération
En plus des effets immédiats de la graciation, les poissons peuvent ne pas se remettre physiologiquement avant quelques temps suite à la remise à l’eau. Beggs et al. (1980) ont affirmé que les maskinongés capturés par des pêcheurs avaient besoin de 12 à 18 heures pour se remettre de l’augmentation d’acide dans leurs muscles suite au combat. Des périodes de récupération similaires ont été observées chez le saumon atlantique sauvage, qui, après une lutte d’environ 10 minutes, avaient des quantités d’acide extracellulaire qui duraient environ 4 heures et un niveau de lactate sanguin qui demeurait élevé pour au moins 8 heures (Tufts et al., 1991). Dans une étude comparative entre de la truite arc-en-ciel d’élevage et la truite arc-en-ciel sauvage, Wydoski et al. (1976) ont découvert que la capture par un pêcheur sportif [induced increased chloride levels in the blood and plasma osmolarity changes] qui revenaient à la normale en 8 heures. Cooke et al. (2003a) one examiné la réponse cardiaque de l’achigan à grande bouche à des simulations de capture et ont découvert qu’approximativement 135 minutes étaient nécessaires afin que les variables cardiaques ne reviennent à la normale pré-simulation. Le temps nécessaire à la récupération complète du poisson suite à la remise à l’eau peut expliquer partiellement pourquoi la mortalité survient après la graciation.
Taille du poissonOn croit que la taille du poisson est reliée à la mortalité suite à la remise à l’eau parce que les poissons de grande taille sont plus difficiles à manipuler, ce qui fait qu’une plus grande mortalité devrait être observée chez les plus gros poissons. Cette hypothèse est soutenue par Meals et Miranda (1994), qui ont prouvé que la mortalité des achigans à grande bouche capturés dans le contexte d’un tournoi était beaucoup plus forte (29% VS 9%) chez les sujets plus grands que 18 pouces lorsqu’on les comparait à des sujets de 12 à 14 pouces. De la même manière, dans une méta-analyse de la mortalité reliée aux tournois d’achigan, Wilde (1998) a démontré une relation non-significative mais tout de même positive entre la taille du poisson et la mortalité initiale. Par contre, le taux accru de mortalité observé chez les grands sujets dans ces études peut être attribué au nombre trop élevé de poissons dans le vivier et à l’absorption trop grande d’oxygène dans ce même vivier, et peut-être pas à un lien direct entre la taille du poisson et la mortalité. Plusieurs études ont aussi démontré la relation entre la mortalité et la taille du sujet et n’ont découvert aucun lien significatif (Titus et Vanicek, 1988; Schill, 1996). Il est important de remarquer que les études mentionnées ici ont examiné la mortalité et la taille des sujets dans une même espèce, et non entre les espèces. Les études intraspécifiques sont difficiles à interpréter parce que tous les liens entre la taille du poisson et la mortalité peuvent être attribués à d’autres facteurs qui diffèrent d’une espèce à l’autre, tel que les habitudes de nutrition et la morphologie de la gueule. Par contre, il peut être raisonnable de croire que les grandes espèces comme le maskinongé et le grand brochet peuvent être plus susceptibles de mortalité que les espèces plus petites. Ces grands poissons luttent souvent pendant plus longtemps et sont manipulés plus longtemps pour les photos, et cela mène à de plus grandes altérations physiologiques suite à la capture. Donc, une attention particulière devrait être portée à la manipulation de grands poissons afin de minimiser les blessures et la mortalité.
Conseils au niveau de la pratique de la remise à l’eau
Une vaste partie de la recherche sur la remise à l’eau à ce jour s’est concentrée sur des réponses intraspécifiques au sujet de facteurs potentiels pouvant causer la mortalité. Par contre, étant donné le grand nombre d’études qui ont été complétées jusqu’à présent, bon nombre de règles générales apparaissent. Ainsi, bien qu’on doive être aux aguets lorsqu’on applique des découvertes spécifiques à une espèce à d’autres espèces, les recommandations suivantes sont des lignes générales basées sur la connaissance collective qui peuvent être utilisées afin de réduire la mortalité de la plupart des espèces suite à la remise à l’eau.
Techniques de pêche
La capture du poisson
Manipuler et photographier un poisson
Décrocher le poisson
Dépressurisation
Phase de récupération
Temps de récupération
En plus des effets immédiats de la graciation, les poissons peuvent ne pas se remettre physiologiquement avant quelques temps suite à la remise à l’eau. Beggs et al. (1980) ont affirmé que les maskinongés capturés par des pêcheurs avaient besoin de 12 à 18 heures pour se remettre de l’augmentation d’acide dans leurs muscles suite au combat. Des périodes de récupération similaires ont été observées chez le saumon atlantique sauvage, qui, après une lutte d’environ 10 minutes, avaient des quantités d’acide extracellulaire qui duraient environ 4 heures et un niveau de lactate sanguin qui demeurait élevé pour au moins 8 heures (Tufts et al., 1991). Dans une étude comparative entre de la truite arc-en-ciel d’élevage et la truite arc-en-ciel sauvage, Wydoski et al. (1976) ont découvert que la capture par un pêcheur sportif [induced increased chloride levels in the blood and plasma osmolarity changes] qui revenaient à la normale en 8 heures. Cooke et al. (2003a) one examiné la réponse cardiaque de l’achigan à grande bouche à des simulations de capture et ont découvert qu’approximativement 135 minutes étaient nécessaires afin que les variables cardiaques ne reviennent à la normale pré-simulation. Le temps nécessaire à la récupération complète du poisson suite à la remise à l’eau peut expliquer partiellement pourquoi la mortalité survient après la graciation.
Taille du poissonOn croit que la taille du poisson est reliée à la mortalité suite à la remise à l’eau parce que les poissons de grande taille sont plus difficiles à manipuler, ce qui fait qu’une plus grande mortalité devrait être observée chez les plus gros poissons. Cette hypothèse est soutenue par Meals et Miranda (1994), qui ont prouvé que la mortalité des achigans à grande bouche capturés dans le contexte d’un tournoi était beaucoup plus forte (29% VS 9%) chez les sujets plus grands que 18 pouces lorsqu’on les comparait à des sujets de 12 à 14 pouces. De la même manière, dans une méta-analyse de la mortalité reliée aux tournois d’achigan, Wilde (1998) a démontré une relation non-significative mais tout de même positive entre la taille du poisson et la mortalité initiale. Par contre, le taux accru de mortalité observé chez les grands sujets dans ces études peut être attribué au nombre trop élevé de poissons dans le vivier et à l’absorption trop grande d’oxygène dans ce même vivier, et peut-être pas à un lien direct entre la taille du poisson et la mortalité. Plusieurs études ont aussi démontré la relation entre la mortalité et la taille du sujet et n’ont découvert aucun lien significatif (Titus et Vanicek, 1988; Schill, 1996). Il est important de remarquer que les études mentionnées ici ont examiné la mortalité et la taille des sujets dans une même espèce, et non entre les espèces. Les études intraspécifiques sont difficiles à interpréter parce que tous les liens entre la taille du poisson et la mortalité peuvent être attribués à d’autres facteurs qui diffèrent d’une espèce à l’autre, tel que les habitudes de nutrition et la morphologie de la gueule. Par contre, il peut être raisonnable de croire que les grandes espèces comme le maskinongé et le grand brochet peuvent être plus susceptibles de mortalité que les espèces plus petites. Ces grands poissons luttent souvent pendant plus longtemps et sont manipulés plus longtemps pour les photos, et cela mène à de plus grandes altérations physiologiques suite à la capture. Donc, une attention particulière devrait être portée à la manipulation de grands poissons afin de minimiser les blessures et la mortalité.
Conseils au niveau de la pratique de la remise à l’eau
Une vaste partie de la recherche sur la remise à l’eau à ce jour s’est concentrée sur des réponses intraspécifiques au sujet de facteurs potentiels pouvant causer la mortalité. Par contre, étant donné le grand nombre d’études qui ont été complétées jusqu’à présent, bon nombre de règles générales apparaissent. Ainsi, bien qu’on doive être aux aguets lorsqu’on applique des découvertes spécifiques à une espèce à d’autres espèces, les recommandations suivantes sont des lignes générales basées sur la connaissance collective qui peuvent être utilisées afin de réduire la mortalité de la plupart des espèces suite à la remise à l’eau.
Techniques de pêche
- Des circle hooks devraient être utilisés puisqu’ils minimiseront les chances d’un ferrage trop profond
- Des hameçons sans ardillons sont recommandés parce qu’ils sont plus faciles à retirer et qu’ils réduisent le temps de manipulation du poisson
- L’utilisation d’appâts naturels / organiques devrait être découragée parce qu’elle augmente les chances que le poisson avale le leurre trop profondément
- On devrait encourager l’emploi de leurres artificiels
- Les lignes à pêche ne devrait jamais être laissées sans surveillance puisqu’elles augmentent les chances d’un ferrage blessant le poisson
- La ligne utilisée devrait être appropriée à l’espèce recherchée. Cela réduit les risques de ligne qui se brise et cela réduit la durée du combat
- Si vous désirez faire de la remise à l’eau, évitez les températures extrêmes
La capture du poisson
- Le poisson ayant été ferré devrait être récupéré le plus rapidement possible afin d’éviter son épuisement
- Une fois près du pêcheur, le poisson devrait être immobilisé à la main autant que possible
- Lorsqu’un filet est nécessaire, on devrait en utiliser un sans nœuds ou encore de caoutchouc
- Lorsqu’on veut immobiliser de grands poissons comme le maskinongé, on devrait considérer l’utilisation d’une civière
Manipuler et photographier un poisson
- Garder le poisson dans l’eau le plus possible et éviter l’exposition à l’air
- Ne jamais mettre les doigts dans les branchies ou dans les yeux
- Ne pas tenir de très gros poissons seulement par la mâchoire pour ne pas endommager les vertèbres ou la gueule
- Tenir les gros poissons à l’horizontale en en supportant le ventre pour éviter les dommages aux organes internes
- Se mouiller les mains avant la manipulation ou utiliser des gants de tissu mouillés
- S’assurer que la caméra est prête avant la manipulation du poisson pour minimiser l’exposition à l’air
- Si possible, prendre la photo du poisson alors qu’il demeure dans l’eau
Décrocher le poisson
- Avoir des pinces à bout fin (« longnose ») disponibles et accessibles pour retirer les hameçons
- Retirer les hameçons rapidement en gardant le poisson dans l’eau
- Si l’hameçon est trop profondément avalé par le poisson, couper la ligne et laisser aller le poisson sans lui imposer plus de stress
- Éviter d’utiliser des hameçons inoxydables
Dépressurisation
- Éviter de pêcher en grande profondeur (5-6 m) si vous prévoyez faire de la remise à l’eau
- Prendre en considération la profondeur de la capture avant de remettre un poisson à l’eau
- Gracier le poisson le plus tôt possible une fois qu’il est près du pêcheur
- Éviter le dégonflement artificiel de la vessie natatoire (fizzing)
Phase de récupération
- S’il y a du courant, tenir le poisson droit avec la tête face au courant
- Lorsque le poisson s’agite, le laisser partir de lui-même
jp- super poster
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Humeur : bofffffffffff
Re: no kill (page3)
Je crois que j'ai battu mon record de relachés, cet été.
Pfffff !!!, ce que ça peut être goinfre les petits bars !
Ah oui, au fait, je sais plus si je l'ai déjà fais ou pas, alors à tout hazard :
Bon aniv, JP !
Pfffff !!!, ce que ça peut être goinfre les petits bars !
Ah oui, au fait, je sais plus si je l'ai déjà fais ou pas, alors à tout hazard :
Bon aniv, JP !
xtof- Admin
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