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instincts et tropismes chez les poissons

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instincts et tropismes chez les poissons Empty instincts et tropismes chez les poissons

Message par jp Lun 9 Fév 2009 - 17:39

Instincts et tropismes chez les poissons

Instincts :

Chez les animaux, l'instinct est une impulsion naturelle qui dirige les animaux dans leur conduite.
Il les porte à exécuter certains actes sans qu'ils aient la notion de leur but à employer des moyens toujours les mêmes, sans qu'ils en cherchent jamais d'autres, par habitude innée et héréditaire.
Dans la lutte pour l'existence, pour vivre, pour durer, les poissons obéissent à leurs instincts.
Les uns sont offensifs (instinct de chasse).
Les autres défensifs (instinct grégaire, instinct d'orientation, d'association, de conservation).

1* L'instinct de chasse.

Est l'élan qui pousse un poisson à attaquer un être animé passant à sa portée.
Pratiquement tous les poissons l'ont pour se saisir d'une proie ou la voler.
L'analyse et l'exploitation de cet instinct sont les bases mêmes
de la pêche.
Selon l'instinct propre à sa race, tel poisson est chasseur à l'affût et tend ses embuscades en des endroits précis. C'est le cas du brochet.
Tel autre maraude pour "chasser à courre".
Mais le choix du terrain n'est pas laissé au hasard, la perche va chasser en eau peu profonde, là où grandissent les alevins.
Le bar va chasser à la limite du "prime flot" dans la vague même du mascaret qui va faire revivre une crevette ou un lançon fatigués par quelques heures de vie aérienne.
Le grand poisson- épée tourne autour des bancs serrés d'anchois et exploite les traînards, les maladies, les excréments en quelque sorte de ce grand corps charnu et rebondi que constitue un banc, dont chaque cellule est un poisson.
A l'intérieur même de ce corps règne l'instinct de chasse.
Les poissons qui le constituent mangent à pleine gueule leur ration de protéines sous une forme vivante.
Pour s'en saisir c'est un ballet perpétuel, chacun chassant de la même manière et attaquant sous un même angle, comme à la parade.
Le poisson apparemment le plus astucieux dans son mode de chasse, comme par exemple le poisson-archer des Indes qui crache un jet d'eau sur les insectes pour les faire choir et les gober, ne peut échapper à sa vocation.

En revanche, l'homme pêcheur, s'il a l'instinct de la chasse, a aussi le privilège de choisir le mode et le temps de son intervention, à un moment précis de l'activité cynégétique de ses différentes proies, tandis que celles-ci ne peuvent, dans ce domaine dévier du chemin où leur instinct les guide.
Ainsi par le raisonnement et l'analyse, le pêcheur trouve en ses interventions halieutiques des prolongements intellectuels qui transforme son sport favori en art.

2*L'instinct d'orientation.

Comme l'instinct migratoire, appartient à cette espèce de faculté mystérieuse et merveilleuse qui guide le poisson à travers les cours d'eau, les mers, et les océans.
C'est ce même qui permet à l'oiseau de revenir qui a son nid, comme le pigeon, que là où il est né, comme l'hirondelle.
Un bon exemple est celui du saumon, grand poisson migrateur, qui naît en eau douce, fait sa connaissance en mer, à 1500 km et plus, puis effectue sans faute un voyage de retour aussi long, pour venir se reproduire dans sa rivière d'origine.

3* L'instinct grégaire.

L'instinct grégaire pousse les faibles à de grouper.
Les sujets de certaines espèces s'agglutinent en bancs compacts, chaque individu noyé dans la masse étant mieux gardé défendu.
C'est le cas des ablettes en eau douce, des harengs en mer, pressés en bandes serrées: malgré les attaques incessantes des voraces, ils arrivent à subsister.
Parfois, ce groupement, cette cohésion peuvent déterminés la prépondérance d'une espèce.
C'est le cas des hotus, mangeurs d'œufs, destructeurs sans réciprocité des frayères des autres poissons.


4*L'instinct d'association pousse parfois deux êtres dissemblables à vivre ensemble, associés dans une biocénose alimentaire.
C'est le cas du congre et du homard habitant le même repaire.
Le premier est le pourvoyeur, le second le nettoyeur de l'association.
Il y a tolérance, acceptation de la part du congre, pour qui serait un jeu de broyer la carapace du homard.

*L'instinct de conservation est pétri de mémoire.
Mémoire instinctive ou innée, transmise par les parents, et mémoire acquise par chaque individu, par les leçons reçues, les expériences vécues.
Le poisson instinctivement fuit l'homme quand il le voit ou quand il enregistre une de ses manifestations bruits de pas sur une berge par exemple.
En revanche, n'étant pas accoutumé à être attaqué dans son propre milieu
par l'homme, il n'a donc pas peur d'un nageur, et à peine d'un pêcheur en wading.
Mais avec le développement des pêches "en entrant dans l'eau" les poissons apprennent vite à de méfier.
C'est la mémoire associée à l'instinct de conservation qui permet aux poissons d'éviter le piège, grâce à de petits détails, tels que: une vibration
de la ligne dans l'eau, le comportement insolite d'un leurre, l'aspect anormal d'une esche alourdie par l'hameçon et surtout la vue de l'homme.
Si l'instinct de conservation est en général bénéfique au poisson, il lui est pourtant fatal en une occasion: en effet, dès que le poisson est retenu par la ligne, son instinct lui dicte de se ruer en avant, de toutes ses forces, pour se libérer.
Il est évident que le résultat est inverse: la première secousse passée, l'animal, peu économe de ses forces est fatalement vaincu !
La panique est une bien lamentable manifestation de l'esprit de conservation, et n'épargne aucun être vivant.
*Les moyens offensifs des poissons sont limités, mais spécialisés et efficaces.
Ce sont:

*La vitesse. Propre au poisson carnassier, elle va de pair avec le profil aquadynamique favorisant les performances, le poisson de proie est un projectile à tête chercheuse.

*Les outils. Faits pour tuer, retenir la proie ou faciliter l'ingestion, ce sont le rostre du poisson-épée, les dents des brochets, les gueules largement ouvertes, type gueule de baudroie, ou celle du bar, protractile.
La baudroie, de surcroit, attire les nigauds en agitant un barbillon qui lui sert d'appât.

*Le mimétisme. Propre à rendre invisible l'attaquant, il est l'adaption de coloration et de forme du milieu.
Les chasseurs à l'affût ajoutent au mimétisme par l'immobilité.

*La détermination de l'âge des poissons a toujours vivement intéressé naturalistes et pêcheurs.
Elle a donnée lieu à de nombreuses recherches.
Diverses méthodes ont été mises au point, mais toutes sont fondées sur l'observation de différents organes, qui, au fur et à mesure de la croissance, sont présents alternativement ou ponctuellement.

*MOYENS PHYSIQUES D'ATTAQUE ET DE DEFENSE;

*Les moyens défensifs des poissons sont ceux-là mêmes qu'utilisent les attaquants.

*La vitesse de la fuite, la disparition par le saut ou le changement de milieu, le vol par exemple.
Le mimétisme, l'escamotage par disparition dans un trou, enfouissement dans le sable, émission d'un rideau d'encre.

*Les moyens dissuasifs sont plus spécialement physiques.
On note la cuirasse d'écailles que la dent ne peut percer, les dards de pointes acérées qui repoussent l'assaillant, les aiguilles venimeuses, les couleurs vives, signe de danger et même les décharges électriques que la torpille réserve à ses ennemis.

*La simple intimidation est aussi dissuasive, il suffit que le poisson ait une attitude résolue, ou mieux encore qu'il montre ses armes ou double de volume, comme c'est le cas pour le diodon pour dégoûter ou mettre en fuite un attaquant résolu.


Tropismes :

Le tropisme est un déplacement involontaire sous l'action d'un facteur différentiel, provenant soit de l'être lui-même, soit du milieu ambiant.
On distingue neuf principaux tropismes d'orientation.

1*Le branchiotropisme, réaction d'orientation par rapport à une eau plus oxygénée.
Les différentes espèces de poissons ont des exigences respiratoires variables.
L'oxygénation de l'eau ne doit pas descendre pour éviter l'asphyxie au-dessous de certaines proportions.
Si le cas se produit, il s'ensuit une migraine restreinte.
C'est ainsi que nous voyons en été des poissons recherchés les courants et les émulsions des chutes, où l'eau brassée est plus oxygénée, et les poissons d'un bassin se porter vers l'arrivée d'eau, sous le robinet.

2*Le chimiotropisme, réaction d'orientation par rapport à des eaux plus ou moins salées.
Certaines espèces de poissons marins vivent dans des biotopes nettement
déterminés (degré de salure et température de l'eau).
Ils suivent avec les courants les veines d'eau présentant les caractéristiques qui leur conviennent au cours de leurs transgressions océaniques.
Doit-on attribuer au chimiotropisme plus spécifiquement qu’au bio-chimiotropisme, la descente des jeunes saumons (smolts ou tacons) vers la mer?
A l'âge de deux ans (13 à 15 cm), les jeunes tacons sédentaires se dirigent vers la mer: jusqu'à cette transformation, ils faisaient face au courant et lui résistaient; la mue accomplie, ils décollent du fond et descendent le cours d'eau, emportés par le courant, la tête toujours tournée vers l'amont.

3*Le gamotropisme, réaction d'orientation par rapport au sexe opposé, vers des eaux favorables à la reproduction.
C'est le tropisme le plus important, car en dépend la perpétuation des espèces.
Ce tropisme saisonnier conduit les mâles vers les femelles, les rassemble par groupes et les maintient ensemble jusqu'à l'achèvement de la ponte; il y a une forme simple: une femelle entourée de plusieurs mâles (truite, brochet), et une forme accentuée: des femelles groupées, entourées de mâles, formant des bancs de milliers d'individus.

4*Le limnotropisme, réaction d'orientation par rapport à des eaux plus calmes moins courantes.
Ainsi le brochet recherche les eaux calmes pour frayer.
En eau courante son alevin, ventousé, est décollé de son support et ne peut subsister.
Brème et rotengle, dont la forme large s'accorde mal d'une eau courante, pris en étang et déversés en rivière, avalisent à la recherche des fosses d'eau dormante.
En période de crue, les poissons se groupent dans les boires et les bras morts pour éviter d'être déportés par le courant.

5*Le phototropisme, réaction d'orientation par rapport à des eaux plus ou moins éclairées.
Anguille, poisson-chat et lotte sont lucifuges et recherchent les eaux peu éclairées.
Au contraire, ablette et vandoise recherchent des eaux éclairées pour y subsister et s'y reproduire.

6*Le thermo tropisme, réaction d'orientation par rapport à des eaux plus ou moins chaudes.


7*Le tonotropisme, réaction d'orientation vers les vibrations, ou de recul face à elles.
Les vibrations transmises par l'eau sont reçues par les pores sensitifs de la tête et la ligne latérale.
Elles provoquent une réaction immédiate.
Il semble que les vibrations perçues par les pores sensitifs précipitent l'attaque, tandis que celles perçues par la ligne latérale déclenche la fuite.
Un chevaine reçoit sous 2 mètres d'eau les vibrations produites par une sauterelle se débattant en surface et monte doucement pour la gober.
Un brochet reçoit les vibrations produites par la nage d'un gardon ou la rotation d'une cuiller; son attaque est foudroyante.
Des poissons timides et grégaires, ablettes, vandoises, hotus, reçoivent les vibrations produites par la chute d'une pierre, et c'est la fuite éperdue.


8*Le trophotropisme, réaction physique d'orientation vers une nourriture plus abondante.
Ainsi des poissons planctophages suivent-ils les essaims de plancton.
Les germons, thons, requins, poisson-épée escortent les bancs de maquereaux, de sardines, d'anchois et de crustacés pélagiques.

9*Le rhéotropisme, réaction d'orientation vers des eaux plus courante (il a pour contraire le limnotropisme).
Les ordres sont reçus par la ligne latérale.
Elle perçoit les ébranlements de la masse aqueuse qui s'écoule dans une direction déterminée; ainsi le poisson détecte à distance un mouvement d'eau (une arrivée, une fuite) et se porte à sa rencontre, soit qu'il affectionne l'eau courante, soit qu'il y trouve un moyen de fuite.
Ainsi, la truite et le saumon qui remontent les cours d'eau, choisissent les zones où la vitesse d'écoulement est la plus grande.
Le black-bass en étang, répond immédiatement à l'appel de courant d'une vanne ouverte ou un trou dans une berge.

Les conditions qui dirigent la conduite et les migrations des poissons sont parfois concordantes, quelquefois contradictoires.
Un tropisme alimentaire peut entraîner un poisson vers une eau faiblement oxygénée dont l'éloignerait son tropisme respiratoire.
Un tropisme respiratoire est une contradiction avec la recherche de la
température plus élevée, la solubilité de l'oxygène diminuant avec l'élévation de la température.
Le poisson est donc dans un même temps le jouet de différents tropismes.
Pourtant il ne s'abandonne jamais complètement à l'influence d'un seul.
Il compose pour trouver un équilibre toujours instable mais c'est le tropisme le plus impérieux qui commande.
Les besoins organiques du poisson et le milieu dans lequel il vit étant en perpétuel changement, on conçoit que l'influence des tropismes se traduit par de continuels déplacements.
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